La Corse contemporaine

Après la seconde Guerre mondiale, des milliers de Corses, à la recherche d'un emploi, continuent de s'expatrier (55 000 entre 1954 et 1977) vers des villes du continent, Marseille devenant "la première des villes corses". Les revendications régionales reprennent en 1959, les mouvements se multiplient : Action Régionale Corse, Front Régionaliste Corse.

En 1973, le mouvement clandestin du Front patriotique corse de libération se forme. Il se signale par des attentats à la bombe. En 1974, un deuxième mouvement clandestin se forme : Ghjustizia paolina.

Le 21 aoùt 1975, à Aleria, quelques dizaines d'hommes, entrainés par Edmond Simeoni, leader de l'Action Régionaliste Corse, occupent la ferme d'un viticulteur rapatrié d'Afrique du Nord, suspecté d'être mélé à un scandale financier. Les forces de l'ordre donnent l'assaut, deux gendarmes mobiles sont tués. La dissolution de l'ARC, le 27 aoùt 1975, donne lieu à des affrontements armés à Bastia qui font un mort et plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre.

En 1981, Gaston Deferre met en place un statut particulier pour la Corse. En octobre, l'université de Corti est ouverte à nouveau. Le 8 aoùt 1982,la première Assemblée de Corse est élue au suffrage universel.

En 2000, le gouvernement de Lionel Jospin consulte les élus de l'Assemblée de Corse en vue d'élaborer un nouveau statut pour la Corse.

La Corse est-elle à un tournant de son histoire ?